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25 mai 2021

C’est jour de fête, je voudrais préparer une grande table ou serait servis un repas d’été qui sent bon le chant des cigales et le vin blanc frais… une table où seraient invités ceux que tu aimais, ceux que tu aurais aimés.

Je voudrais partager ma félicité, le bonheur de t’avoir rencontrée… Je suis tellement triste parfois de ne pouvoir te présenter à ceux et celles qui enchantent mes journées, tellement désolé de ne pouvoir offrir un peu de toi, de t’enfermer comme un secret, de ne savoir te partager.

Je voudrais trouver les mots pour te réinventer au présent, avoir ce talent impossible et remplir cette absence. Il me faudrait voler aux dieux oubliés leur pouvoir magique, leurs langues anciennes. Souvent j’écris, comme on peint, comme on sculpte, non pas pour dire quelque chose mais comme on entrouvre une mélodie sur les touches d’un piano…

Le 25 mai c’est le jour où tu était née, tu me reviens, tes yeux un peu verts, ta frange droite, ton rouge à lèvre exagéré sur ta bouche déjà immense. Tu me reviens, sous tes traits du jour où je t’ai rencontrée.

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